L'arrivée

Ça y est nous y sommes! We are in America! New York!!! yeah!

Mais attendez ce ne fut pas facile, on a bien fait un grand "ouffffffffffff" quand on est sortis de l'aéroport. Je vous raconte donc le début de notre aventure Américaine!

Nous avons fait la fête le 29 au soir chez Arthur, à 4h du matin sans avoir encore dormis nous sommes partis la tête dans le brouillard pour Roissy Charles De Gaulle.
Une fois arrivés et devant la madame de "swiss Air" les premières suées sont apparues! Je peux vous dire que j'avais chaud, emmitouflée dans mes doubles peau. Parce que sous les conseils de ma maman, je me suis habillée comme si "on allait rester bloqués à Zurich". Ba ouais, il faut dire qu'il y a deux jours les aéroports New yorkais étaient fermés.
Donc la charmante dame au guichet nous demande les papiers de l'ESTA, document à remplir obligatoirement avant de se rendre aux Etats Unis ( au passage; 14$). Or sur le site c'était bien écrit qu'il n'était pas nécessaire de les imprimer! Bref elle trifouille sur son ordinateur les sourcils froncés et finit par nous dire que c'est bon! Soulagement.

S'en suit la pesée des bagages, je commence par mon bagage à main. "Mais il faut enlever 8 KG mademoiselle!" me dit la même dame! Oups. Oui j'ai emmené tous mes livres moi, j'y vais pour travailler.
Heureusement j'ai un sac dans mon bagage (sac fraise, reconnaitra celle qui me l' a offert) je le rempli donc et fais passer mon bagage à main en soute!

Enfin bref, on fait les bisous, on à les yeux qui brillent, on rentre dans l'avion patati patata et hop on dort déjà... nous voila à Zurich!

Une fois les 15 KM de marche nécessaire on arrive devant la porte d'embarquement qui nous mènera à NY!
Mais là un gars me choppe, me met derrière un paravent, prend mon passeport, s'approche dangereusement de moi, me regarde dans les yeux et me lance "êtes vous déjà allée en Afghanistan? En Egypte? ..." . Moi tremblante "heuuu no!"
-" Mais tu me comprends? tu es sûre?"
-"yes yes!"
-" Est ce que quelqu'un t'a donné un bagage à transporter jusqu'à NY?"
- "No No"

Finalement il me laisse filer, je rejoins Arthur perplexe. "Mais qu'est ce que j'ai fais? Pourquoi moi?"

Aucune réponse et on s'envole de nouveau! On roupille tout le vol, on mange quand même aussi un peu.
7h plus tard on arrive en Amérique. Arthur plus tôt que moi!

Car le douanier a décidé qu' il ne voulait pas de moi, ne comprenait pas la raison de ma venue ici. Je tentais de lui expliquer mais me renvoyait dans mes filets : "I don't care" !
Il finit donc par prendre mon passeport, le met dans une pochette rouge et m'indique une porte tout au fond.
Tremblotante j'y vais, lance deux trois mots à Arthur qui est de "l'autre côté".

Derrière cette porte, des bancs, des gens anxieux et des douaniers pas très commodes. On me prend mon passeport encore une fois, je prends place et j'attends comme les autres, toujours en crevant de chaud dans ma double peau.

Au bout d'une bonne demi-heure un douanier fait "est ce qu'il y aurait quelqu'un qui s' appelle "cowstaw Flowaïne" ?"
Alors je m'approche de lui et réponds à sa ribambelle de questions. Pourquoi je viens ici, si j' ai des sous, comment j'avais eu ces sous, chez qui je logeais les premiers jours, comment je l'avais connu, et pourquoi ci et pourquoi ça..."
Tout ça d'un air très autoritaire, jusqu'au moment où il me regarde fixement le tampon d'une main et mon passeport de l'autre et me dit " Ecoute bien, tu restes jusqu'au 30 Mars, si tu repars le 31 tu ne reviendra plus jamais ici, c'est clair?" et il continu, en souriant désormais, "allez va rejoindre ton "boy friend".

C'est bon je peux rentrer aux Etats Unis! je me jette dans les bras d' Arthur, lui dit que je ne veux plus jamais revenir ici, que ce sont des gros méchants.
Mais ça c'était avant d'arriver à NY city!
A l'aéroport, Tessa, une amie d' Arthur nous attend en voiture. On traverse un New York enneigé, jusqu'au loft splendide de Tessa.

Notre première soirée New yorkaise à eu lieu dans un restau trop chouette, où on a mangé un succulent repas (hamburger pour nous, mais pas n' importe quel hamburger) arrosé de vin Français!

Jet lag oblige on a pas fait long feux, mais assez pour admirer New York du haut du toit je vous laisse imaginer le spectacle!