samedi 30 janvier 2010

lac titicaca copacabana

Ces derniers jours je les ai passe aux alentours de la Paz, profitant de ses marches, de ses ' comedor' ( sorte de grandes cantines populaires ou l' on peut manger de tout pour trois fois rien).

En suite je suis remontee vers le nord, jusqu a Coroico, par la route de la mort, de laquelle j ai survecue en serrant tres fort les fesses! Je suis allee me rapprocher de l amazonie, dans la region des yungas, j ai pu gouter au plaisir des piqures de moustiques, mais aussi aux etalages de bananaes, de mangues, et d avocats mais encore a ses denses forets fleuries.

Ensuite le vent, ou je dirais meme plus la pluie, car nous sommes en pleine saison des pluies en ce moment, m a mene au lac titicaca, lieu sacre, bassin des incas en leur temps, aujourd hui plutot des hippies.
Lac immense que se partage le Perou et la Bolivie. Du cote bolivien c est copacabana qui acceuil le flot de touristes.
J ai trouve refuge dans ... bon appelons le hotel, a 1 euro 50 la nuit, le tres grand luxe...
Le lendemain, apres 3 heures de 'navigation a tres lente vitesse', je suis allee a 'l isla del sol', qui abrite la pierre 'del puma', pierre sacree qui donna son nom au lac ( en qechua titi : puma et caca : pierre), bon du moins c est se que nous a dit l homme qui s est declare etre notre guide a l arrivee sur l ile.
Cette pierre est chargee de l energie du soleil, en la touchant nous pouvons nous meme se charger de l energie de l astre auquel on doit la vie... et oui rien que ca!
Plus terre a terre le lac titicaca c est aussi l endroit pour manger des truites fraichement pechees par les pecheurs locaux.

De retour sur la Paz, je suis partie pour Uyuni, apres une nuit dans le bus, nuit que l on qualifira de turbulante ( route non goudronnee). Uyuni est connu pour son immense 'salar' (desert de sel) et ses lagunes, mais ca je vous en dirait plus prochainement car je pars a la decouverte de ces immensites demain, pour trois jours.

J ai pleins de belles images de ce magnifique pays a vous faire partager, mais la connection et les ordi sont pas nes de la derniere pluie ici, sinon pu.... ils seraient recent, donc il m est difficile de mettre mes photos ici. C est un peu la meme galere que prendre une douche chaude ou decrocher un sourire a une bolivienne...
Mais promis je vous en metterais de retour a Buenos Aires.

samedi 23 janvier 2010

Tiwanaku-Evo Morales

De Sucre je suis allee a Cochabamba, grande ville qui ne m a pas retenue, je suis allee tout de meme fouiner dans ses marches admirer son grand christ blanc dominant la montagne. Une nuit nostalgique passee dans le kitchissime hotel "Buenos Aires" et j ai repris la route pour la capitale, La Paz.

La paz... Capitale la plus haute du monde, engonssee dans les montagnes, couronnee d un chapeau de nuages, ville aux milles marches, (avec un accent sur le e), ville aux milles essouflements.
Pour y arriver il faut tout d abord traverser l altiplano (les andes) , et quelle traversee, paysages magnifiques, montagnes a perte de vue, cimes enneigees, terre rouge, prairies parsemees de petites maisons en terre, cochons, anes, lamas sur le bord de la route.
Mais le plus spectaculaire reste l arrivee a la Paz, on y arrive par le haut dans les "bas quartiers" puis on tourne la tete et la... un tapis de petites maisons couleur terre habille les pics montagneux qui semblent proteger la ville. On descend alors pour s engouffrer dans les petites rues toutes pentues de la capitale.

Une halte d une nuit dans un hotel de Japonais et me voila reparti pour tiwanaku, un site qui abrite les ruines d une civilisation precedant les Incas. Un voyage au coeur de " tintin et le temple du soleil".
Mais ce n est pas seulement pour ca que j y suis allee, mais pour l intronisation du nouveau president, Evo Morales. L idole du pays, la fierte des indiens. Il s agit du deuxieme mandat du premier president indigene.
Pour l occasion une ceremonie casi mystique reunissant des milliers d indignes, des centaines de militaires et des dizaines de touristes avait lieu sur ce lieu sacre.
Arrivee la veille on a un peu bataille pour trouver un logement, mais on a finalement fini dans la dependance de la maison d une tite vieille, a dormir sur des matelas en paille dans un froid glaciale (plus de 4000m d altitude tout de meme ne l oublions pas).
Le lendemain, jour de la ceremonie le soleil etait de la partie. C etait un moment tres fort, le president est arrive en helicoptere a revetu ses habits traditionels et s est donne a une ceremonie ancestrale, invoquant les points cardinaux, les 4 elements, la pachamama (la terre mere), puis en se placant sous la "porte du soleil" il a proclamme un discours dans sa langue maternelle, puis en espagnol. Il a parle des droits des peuples originaires, du capitalisme, de l avenir de la Bolivie, du continent sud americain et du monde. Un discours plein d espoir a vous dresser les poils et a vous faire lever le point!

lundi 18 janvier 2010

Tarabuco

Je suis restee quelques jours a Sucre, mais le dimanche je suis allee a 65 KM de la ville, plus haut dans les montagnes, dans un petit village nomme Tarabuco, avait lieu un marche traditionel. Tout les sens en action, voici un petit voyage a travers les couleurs de Bolivie.
(cliquez sur les photos si vous voulez les voir en plus grandes)






vendredi 15 janvier 2010

assise sur un banc

Quelques images de la place de potosi.


jeudi 14 janvier 2010

Potosi-sucre

Voila quelques jours maintenant que je suis en Bolivie, apres une acclimatation un peu difficile, altitude, autres rythmes, autres coutumes, "froideur des gens" ( "che boludo" je viens d argentine hein!) je commence la decouverte.

Ma premiere rencontre avec le pays a ete a Potosi, village perche a 4100 metres, un village construit en raison des mines d argent alentours. Ces ines ont fait la richesse de potosi dans des temps coloniaux, aujourdhui elles sont toujours en activites, et de nombreux hommes subissent toujours les effroyables conditions de travail.
Ces mines se visite, pour ma part je n y suis pas allee, car il s agit de 3 heures dans des galeries souterraines parfois a moins d un metre 50.

Je me suis donc concentree sur le centre colonial, avec ses jolies eglises ses petites rues, mais aussi sur son marche, qui semble etre une institution tres importante ici. Car tout se vend dans la rue, sous une petite cahute, sur un chariot, ou sur un drap au bord d un trottoir.
J ai aussi longuement profite de la place centrale, illimunee de milles feux par les lumieres de noel, j y ai passe des heures assises (altitude oblige) a regarder les gens. Notamment les dames avec leurs deux nattes dans le dos , les hommes aux joues gonflees par les feuilles de coca, les enfants cireurs de chaussures et vendeurs de journaux, les mamies vendeuses d empanadas, j y ai meme vue une manifestation...

Apres deux jours je me suis decidee a partir pour Sucre, de descendre de 2000 metres, une plus grande ville mais toute aussi charmante, engonssee dans les montagnes. Le depaysement est un peu moins important, l occident semble etre un peu plus passe par la, meme si cela reste tres "traditionel", diront nous, ou plutot tres bolivien.

Hier sur la place centrale, en preparation du carnaval, nous avons regarde puis participe ( avec des compagnons de route rencontre au terminal de bus) a une bataille d eau de la folie, et les cireurs de chaussures se transformaient alors en "remplisseurs de ballons", c etait plus lucratif pour eux.
A sucre j ai aussi decouvert les plaisirs de la table bolivienne, au centre du marche, appuye sur un bout de table, des femmes a tablier te sortent de leur marmitte de quoi te ravir. Arrive alors sous tes yeux des copieuses assiettes remplies de bonnes choses. (tout cela pour un euro). Pour le dessert il y a les nombreux etalages de fruits, tout aussi inconnus les uns que les autres pour moi, la salade de fruit a la creme et au yahourt un regal... En ce qui concerne de boire une tite bierre a la fraiche, alors la c est toute une histoire...

Je reste encore un peu ici, il me reste tout de meme les muses, et ensuite ...
Je vais tenter de mettre des photos rapidement pour donner un sens a ces mots.

dimanche 10 janvier 2010

un "puma bus" pas si rapide

Le premier message de Bolivie sera une jolie petite histoire de bus.
(je ne trouve toujours pas les accents sur ces claviers)

Cela a commence lorsque comme une bonne Française j arrive au terminal de bus deux heures avant comme indique sur le billet, or ça ne sert a rien surtout qu' a 17 heures, heure prevue pour le depart, toujours pas de bus a l horizon. Une demi heure apres, un mec de la compagnie se pointe, c est alors qu en un battement de cil un file obeissante se forme devant un bus qui reste toujours imaginaire. (les files d' attente specialites du continent on dirait) Le mec nous dit de patienter encore un peu, que le bus va arriver, cependant ce n est qu a 19 heures qu un bus pointe le bout de son nez et a notre surprise ce n est pas celui de la compagnie car ce dernier, nous annonce t on, est reste coince a la frontiere bolivienne la nuit derniere.

Les esprits s echauffent, et pour cause j apprends au passage que certains attendaient depuis plus de douze heures, le bus du matin ayant ete annule pour la meme raison.
C est donc dans une joyeuse pagaille que tout le monde monte dans le bus, des cris, des soupires, des menaces, il y a meme le mec du syndicat et les filcs qui se pointent. Mais finalement on part.

Pour precisions, ce bus etait cense nous amener jusqu en Bolivie, et meme pour certains, jusqu au Perou (plus de trois jours de voyage). Il devait comprendre toutes les commoditees, repas, toilettes, sieges tres inclinables, tv...
Mais les deceptions commencent quand a 23 heures toujours pas l ombre d un repas. Vous inquietez pas moi je mange mes "provisions au cas ou", sous l oeil jaloux de mon voisin. Lot de consolation des litres de coca, et un paquet de chips au petit dej.

Une nuit se passe puis une journee, on arrive a la frontiere, enfin, apres avoir traverse des paysages a couper le souffle de part la beaute et l altitude qui se fait sentir. (s improvise alors une distribution de feuilles de coca)

A la frontiere c est le choc pour moi, le depaysement, pleins de femmes drapees d une montagne de jupes et de grands chapeaux, trimbalant leurs gamins dans le dos a l aide de jolis tissus colores, de la musique dans tout les sens, et une odeur si particuliere, tres peu de touristes.
Mais le plus drole de ce moment la, c est quand le chauffeur nous annonce que lui, et donc son bus, s arretent ici. Je ne vous raconte pas le scandale chez mes compagnons de voyage.

Mais pas de panique un bus bolivien etait la pour nous sauver, on ne savait cependant pas encore a quoi s attendre. N oubliez pas que pour certains ils leur restaient deux jours de voyage.
Donc, dans ce bus qui semble pas etre fabrique de la derniere pluie, pas de toilettes, pas a manger ni meme a boire, les sieges tres peu inclinables. Mais pour nous consoler pleins de mouches et une super odeur de ... encore non identifiee.
C est alors que tout le monde frise la crise de nerfs, et c est pour moi "qui ne suis pas si pressee" un spectacle tres drole. Faut mieux saisir le cote burlesque de la scene hein!

Une femme enceinte frole la fausse couche et se met a pleurer, un mec cri qu il est claustrophobe (auncune idee de comment ca s ecrit) et qu il ne peut pas rester dans ce bus, la meuf, copine des syndicats, scandent tout les textes de lois pour justifier que c est un scandale, une militante pacifiste egosille sa voix douce avec son refrain prefere "mais calmez vous"... Ajoutez a cela, que la femme du chauffeur et ses deux gosses refusent de ceder leurs places qu ils pretendent "reservees" alors qu il reste des passager debout.
Le chauffeur trouve donc la solution pour remettre du calme dans les rangs, il s en va ni plus ni moins, et nous laisse en plan. Tout le monde commence a baisser le ton et c est deux heure apres que commence la grande epopee des routes, si on peut appeler ca comme ca, boliviennes.Trous, caillasses, tunnels drolement trop etroit pour le bus, (imaginez la tete du claustro), secousses a s en cogner la tete (imaginez la femme enceinte)...

Bref finalement je suis arrivee a Potosi, quelque peu ivre et "deux de tens", a cause de l altitude.

vendredi 8 janvier 2010

en route!

Après une superbe parenthèse française me voila de retour à Buenos Aires, le temps de remplir mon sac de mes cadeaux de noël (panoplie de routarde) et me voila repartie, cette fois ci, je met le cap au nord, direction Bolivie. C'est donc le moment aussi de remettre le blog en route.
Départ ce soir arrivée demain, avec, comme vous commencez à le comprendre, mon cher ami le bus. alors je vous dit à bientôt ici même pour de nouvelles aventures!

Au fait bonne année à tous et profitez en il parait qu' il n'en resterait que deux!