dimanche 28 février 2010

Au nord de Salta

Un peu à l'image de cette photo, prise à Salta, le nord de l' Argentine s'est une enclave dans le reste relativement moderne de l'Argentine. Ici les traditions sont encore bien présentes, les populations y sont plus métissées. Mais c'est aussi le pays de la couleur, avec ses gorges incroyables et ces sommets aux milles dégradés.


La deuxième semaine nous l' avons donc passé la haut, non loin de la frontière bolivienne. Quelques photos de cette semaine incroyable pour chacun de nos sens.

Les photos qui viennent sont prises dans le petit village de Purmamarca coincé dans la quebrada d'Humahuaca. Petit village, aux maisons en terre, qui se repose sur le sommet aux 7 couleurs. Belle surprise en arrivant de constater que c'est le carnaval, autant dire la grande fête. Ca danse, ca joue de la musique dans la rue, ca boit et ca s'asperge de neige en tube et d'eau ( Arthur en a fait les frais, photo à l'appui). Pour ma part c'est le diable du carnaval qui m'a kidnappé pour danser avec lui sur la musique de la région, la Cumbia. Musique a écouté pas plus de 10 minutes en raison de son caractère humm ... rébarbatif, mais attention pour le carnaval groupe en direct!




Nous sommes aussi allés explorer les alentours, à la découverte des "salinas grandes". Ce désert de sel tout droit sorti d'un rêve. Mais pour y arriver il faut affronter une route tournoyante qui traverse des paysages montagneux incroyables. Nous montons à plus de 4000 mètres, c'est le moment de se faire la boule de feuilles de coca sous la joue, typique des gens du coin, tout cela en croisant la faune des environs. Mais heureusement, comme dans beaucoup de voiture, la vierge est là pour nous proteger.



Arrivé dans ce désert blanc à la lumière incroyable, c'est le moment des photos.


Le sud de Salta, et encore d'autres paysages, dans le prochaine article...

Arthur à Buenos Aires

Pour les vacances de Fevrier Arthur a decidé de venir me rendre une petite visite, de faire un petit séjour en été. Quinze jours superbes. La première semaine nous l'avons passé à Buenos Aires. A visiter les endroits incontournables, à profiter de la nonchalence de "casa lezama" (ma maison), à profiter de la vie nocturne de Buenos Aires et de ses rythmes endiablés...
L' occasion pour moi de vous faire faire ici une petite promenade dans Buenos Aires. Je n ai pas fini de vous montrer des morceaux de Bolivie mais ce sera pour plus tard, laissons place à Florine et Arthur en vacances.

Dans l'un des nombreux vieux cafés de Buenos Aires, véritable lieu de la vie sociale.
Même si on peut trouver nombreuses ressemblances, dans chacun des ces cafés se dégage une atmosphère et un charme particulier due entre autre à sa décoration propre et au soin des détails, comme ici les traditionnelles bouteilles à eau gazeuses ( troisième photo).




Le parc Lezama et ses incongruités, jeux de dames géantes, église orthodoxe fondu dans le décors et banc-lit.


L'une des nombreuses activités de casa lezama.


L' un des nombreux murs peints de Buenos Aires.



Sur le pont de "recoleta" qui surplombe l'autoroute. Lieu de graffitis.


Et les inévitables danseurs de tango.

mardi 9 février 2010

Salar de Uyuni et autres merveilles

C'est parce que c'est parfois trop organisé, trop cadré, que l' on boude les "excursions organisées", mais en Bolivie aucune crainte à avoir pour ça.

Pour visiter le salar d' Uyuni il n'y a pas d' autres solutions que de payer les services d' une agence. Sur le papier, tout a l'air bien programmé mais une fois confortablement assis au côté de ces "nouveaux amis d' excursions", dans un 4*4 sans âge, les surprises commencent et cela ne s'arrête qu'une fois rentré a bon port, au bout de trois jours.
Mais la beauté surnaturelle, la variété des paysages de ces contrées allant jusqu'à 5000 mètres nous font oublier tout ces petits aléas, ma foi au final bien sympathiques.

Voici donc en image un aperçu de ces trois jours dans le désert de sel puis de roches, en passant par des lagunes colorées et habitées d élégants flamands roses...

Après deux heures de retard on commence le circuit, mais rapidement on change de 4*4 car celui dans lequel on roulait n'a manifestement plus de frein. S'ensuit une halte aux stands des artisans, je vous passe les photos, puis on rentre de le salar. Le sel de ce Salar n' est vendu qu'au marché intérieur de plus il regorge de lithium, une sacrée richesse, pour l' instant ce serait des entreprises boliviennes qui devraient exploiter le site, à suivre...
Plus poétique, cet immense espace tout blanc, où se reflète, sur la couche d'eau, le ciel et les montagnes semble être le lieu le plus proche du ciel.
Et vous savez quoi marcher sur l'eau c'est possible, je vous laisse juger.





Après un bon repas, préparé par notre cuisinière, relevé du sel avoisinant et quelques bidouilles dans le moteur effectuées par notre cher guide, Fernando, et sa femme nous voila repartis pour d'autres paysages.

( et oui le bolivien est petit il doit se jeter dans le moteur pour y voir quelque chose)



La première nuit nous l' avons passé dans un hôtel de sel. Le lendemain on reprend la route au levé du soleil pour traverser le désert de Dali. Quand je dis soleil c'est plutôt une façon de parler car à vrai dire on ne l' a pas vraiment vu et en l' absence de sa lumière les paysages étaient bien sombres, mais tout de même une photo de l' arbre de pierre.

Nous avons dormis dans, hummm un hôtel dirons nous, nos guides dans la cuisine. Au diner, repas chaud accompagné d'une bouteille de vin offerte. Avant de dormir nous avons discuté Israéliens, Brésiliens, Italiens, Uruguayens, très instructif.
C est à 4 heures qu'on s'est levé, mais le départ fut différé car un autre 4*4 est tombé en panne. Il a fallut l'aider. Fernando avait comme seule solution, très astucieuse, de continuer le voyage tous entassés dans le même vehicule, or à 16 dans un 7 places c'était matérielement pas possible; ce qu' il ne semblait pas comprendre. "Mais serrez vous"! On a donc fini par les laisser en plan et on a continué notre route vers les geysers et les bains d'eau chaude qui puent le souffre.




Et encore une journée remplies de supers paysages, cette fois ci paysages lunaires. Nous sommes allées jusqu' à la frontière chilienne, un petit poste de douane au milieu du désert, en passant par la "laguna verde", qui comme son nom l'indique se coiffe de teintes vertes et bleues selon les vents.



Nous avons changé de voiture encore une fois, pour se retrouver cette fois ci avec des Canadiens, parlant seulement anglais, et écoutant du rock à deux sous tout le trajet, le retour fut un peu long... Heureusement quelques lamas, et des pauses pipi, sur la route pour égayer l'après midi.
Nous voila rentré, l'appareil photos remplis, les yeux n' y croyant toujours pas...

Et pour finir, la mascotte du voyage, j' ai nommé "el lamito".