vendredi 27 novembre 2009

puerto natales chili

J ai quitte Ushuaia ce matin, j´y ai passe trois jours a y admirer la mer et les montagnes enneigees. Des heures de randos m´ont fait les mollets et je suis donc maintenant paree a gravir "torres del paine".
Il s´agit d un parc national chilien que je vais decouvrir chaussure de marche aux pieds et tente sur le dos.
Comme je vous l ai dit je suis donc au chili, j ai traverse la frontiere sans grosses difficultes, mise a part qu ils ont ouvert une de mes balles de jonglage pour voir ce qu il y avait dedans. (Et oui malgre les recommandations de ma colloc je les ai prise)
J ai donc laisse derriere moi la queue enneigee de la cordillere des andes et apres 16 de bus, traversant des paysages splendides de virginite peuple par quelques chevaux sauvages moutons guanacos et rafales de vent, je suis arrive dans un autre endroit tout aussi epoustoufflant un peu plus haut sur la cordillere.
J ai retrouve le contient americain, ceci en traversant en ferry le detroit de magellan, autant de mots qui font reves pour un spectacle tout aussi feerique.

a plus pour avec de nouvelles aventures ...

mercredi 25 novembre 2009

"el fin del mundo"

Quelques lignes d' Ushuaia, ville la plus au Sud du monde, au bout de la patagonie sur la terre de feu.
Je suis partie de Buenos Aires mardi tres tot, apres une soiree de depart a base d empanadas et de bonne humeur. J ai quitte ma "casa lezama" ou j ai passe quqtres mois inoubliables dans cette ambiance si particuliere du au micro climat de "buena onda" qui y flotte et a ses habitants; "gran pepe gootgoot", "Trrruchot", "el boludo", "tenedor"... et j'en passe. La tristesse du depart est la mais l exitation dune nouvelle aventure prend le dessus, celle d un voyage au sud de l argentine et du chili, seule avec mon sac a dos.
Premiere etape Ushuaia, qui a ete peuple inicialement par les prisonniers de la prison qu elle habritait, mais aussi ville aux paysages splendides, la mer, les montagnes enneigees et sa faune et sa flore. ici c est aussi le printemps, mais il est necessaire d avoir son manteau de ski, on est pas tres tres loin de l antartique, et a 3000 KM de Buenos Aires!
Je vous tiendrez au courant de mon periple sur ce meme blog et j ajouterais des photos.
En attendant un bisou a chacun qui lira cet article.

dimanche 22 novembre 2009

Parc de Palermo

Malgré quelques trêves impromptues Buenos Aires a vêtu ses habits de printemps. Des pétales violets recouvrent les élégantes branches de ses arbres, de charnus nuages blancs parsèment son ciel bleu, des jupes et des sandales se dandinent sur ses trottoirs, des sorbets dégoulinent sur ses bancs. Pour apprécier le plus possible cette nouvelle atmosphère une balade dans sa garde robe, là où elle cache tout les accessoires pour un parfait printemps, est nécessaire.
Vous l' aurez compris, profitant des paisibles journées de vacances, j'improvise une balade dans les poumons de Buenos Aires, dans ses parcs. Tout au nord de la ville, non loin des quartiers chics, de grands parcs offrent une parenthèse à la dense fumée noire des bus et aux klaxons du trafic.
Je commence cette nouvelle découverte par le jardin botanique, ambiance studieuse pour certains étudiants, amoureuse pour d'autres, si on tend l'oreille on peut aussi deviner le bruit de quelques secrets s' échapper de derrière un banc .
Ensuite vient le jardin Japonais, avec ici une autre ambiance, les nénuphars cranent sous les flash des touristes et les gros poissons improvisent des danses pour épater les visiteurs.
Enfin, pour clôturer cette marche, vient le plus grand parc et son lac, ici le rythme s'accélère à la cadence des foulées des coureurs et des slaloms des amateurs de rollers.
Embrumée par cette balade solitaire je continue au fil des rêveries à me glisser dans les plis de Buenos Aires. Je sors du vert des parcs pour m'engouffrer dans les rues aux noms poétiques de Palermo. Je longe la rue Borges puis fais un crochet par la rue Guatemala pour revenir sur la rue Nicaragua qui me mène à la place Cortazar, ou Serano, où se trouvent les bars et les boutiques branchées de la ville.
Une jolie balade qui donne des ampoules aux pieds et des rougeurs aux joues.



Le jardin botanique

Le jardin Japonais

L'avenue Sarmiento menant aux parcs

mercredi 18 novembre 2009

Colonia - Uruguay

Je ne vous ai pas raconté ma petite expédition en Uruguay. Alors je vais rectifier tout ça!
Attention vous êtes prêt? c'est parti!

Avant tout plantons le décors,

le contexte:
Un éclairci dans le ciel de Buenos Aires, après deux jours de tempête, une journée sans cours pour moi et des billets de bateau pas trop cher et hop c'est parti pour Colonia.

Colonia? J'y viens... ne soyez pas impatients!
Petite bourgade, construite par les portugais au XVII siècle puis par les espagnoles au XVIII siècle , est la
symétrie (en beaucoup plus petite bien evidemment) Uruguayenne de Buenos Aires, elle se trouve de l'autre du Rio de la plata. Certes un peu touristique mais néanmoins très charmante, loin des tourbillons de Buenos Aires!

les acteurs
:
Florine pas très reveillée et sans le café du matin c'est a dire... de mauvaise humeur!
Papa, la peche, avec la page du guide du routard sur Colonia apprise par coeur! Pourquoi sans café du matin ? (allez je suis sure cela vous intéresse!) Et bien car initialement nous avions rendez vous à 8h chez moi mais je ne me suis pas réveillée, heureusement qu'Antoine assure!

moyen de locomotion
:
un ferry; première classe, seconde classe, pont au soleil et ... piste de danse! 3 heure à l'aller, marche dans le village, 5 heures de bateau au retour à cause d' une
tempête, j en pouvais plus et pour finir un taxis complètement taré, failli mourir deux fois!
Et maintenant les preuves :

Aurevoir Buenos Aires,


Bonjour colonia (papa ne s'est toujours pas remis de la couleur de l'eau, mais c'est normal elle est pleine de fer, parrait -il).



Sur le bateau, après le café hein ...



Vue sur la baie, du haut du phare, autrement dit après avoir grimpé une ribambelle d'escaliers en colimaçon, oulala ça fait peur les escaliers en colimaçon.
Bon je vous l'accorde le temps est couvert!



Petite rue aux gros pavés, et même qu'en écoutant un guide qui passait par là on a appris que c'est une rue construite par les portugais car contrairement à celles des espagnoles il n'y a pas de trottoirs! Super intéressant nan? ( si quelqu'un a une idée sur l'explication n'hésitez pas > commentaires)




Ce qui frappe à colonia, à part le vent, c'est l'impression d'abandon qui y règne malgré le flot de touristes. Beaucoup de maisons en ruines ou qui se font dévorées par la végétation, on croirais presque pouvoir y croiser des fantômes.


Après cette petite balade, repos bien mérité, plateau de fruits de mer sur une terrasse ombragée!


En attendant l'heure du retour, essais photo, le père ...



la fille

vendredi 13 novembre 2009

Mafalda

Il y a Maradona, il y a Borges, il y a Carlos Gardel, il y a Peron, il y a Eva Peron, il y a Dieu, il y a Mr "Dulce de Leche" ... mais il y a aussi Mafalda et son créateur Quino.
Tant de noms, tant de "héros nationaux".

Ici je voulais vous parler de Mafalda une héroine de BD, son Papa Quino lui a donné naissance, à elle et ses amis, dans les années 60. Mais plus qu'une BD elle représente toute une époque. Car cette petite fille, vivant à Buenos Aires, se pose toujours des tas de questions. Derrières chacune se cachent un sous entendu politique. Sa manière de voire le monde est subversive et est emprunte de beaucoup d'humour.
Si vous avez fait espagnol en cours vous l'avez certainement croisé, et ben moi j'ai partagé son banc!
Hé ouai, car il y a quelques mois une statut d'elle a été construite dans le quartier de San telmo. Depuis c'est l'attraction de l'angle "Defensa y Chile", bientôt dans le guide du routard c' est sure!


Quelques vignettes, cliquez dessus pour les voir en plus grandes.


( Démocratie, du grec, demos : peuple et kratos : autorité. gouvernement dans lequel le peuple est souverain)


( Tu penses que dans un autre monde il y a des êtres intelligents mafalda? / C'est très probable / Mais selon les savants il semble que ces êtres humains ne puissent pas habiter sur unes des planètes près de la terre, mafalda : non c'est sure s' il sont intelligents!)


( Les enfants infirmes ça émeut tellement ma mère... Ça lui réveil une si grande compassion et elle est si sensible que cela ne lui permet même pas de supporter la douleur de se souvenir du fait qu'ils existent! ma pauvre maman / Et oui, il y à beaucoup de "brave gens" comme ça!)


( mafalda : c'est quoi ce truc Felipe? Felipe : un "Yo-Yo" (en espagnol "moi" ce dit "yo")/ Mafalda: un toi-toi? Felipe : non un "Yo Yo"!/ Mafalda ha! un "felipe-felipe"/ Felipe : non! ce n'est pas un moi de moi, ce s'appelle un "yo-yo", tu comprends? "yo-yo" 'yo-yo'! / Mafalda : égocentrique!)

Juste pour me moquer un ti peu ;) sss


( tututututu, J'ai toujours pensé que le jazz c'était plus intéressant)

samedi 7 novembre 2009

La sieste

Pause de midi plaza de Mayo un jour ensoleillé, pas de temps à perdre pour se reposer, sans toute fois perdre la classe!

Il y aurait tellement à dire sur les spécificités de l'Argentin ou de l'Argentine, je tenterais de vous en dire quelques unes lors de l'avancée de ce blog. Mais là je voulais vous illustrer un moment qui semble, à la vue de cette photo, très important dans la vie d'un argentin, la sieste.

dimanche 1 novembre 2009

mon Papa à buenos aires

Pour les vacances de la toussain mon Papa a eu la bonne idée de venir me rendre une petite visite, quel plaisir de partager les secrets de cette ville, de faire découvrir ce que l'on a appris a connaitre après plus de trois mois de vis porteñene (humm, mot plus ou moins inventé!)
Alors en avant la visite, suivez le guide :

Tout commence par un trajet aéroport maison, le soleil est au rendez vous. Papa est un peu claqué, normal le voyage fut long. Je dois l'arracher de ses nouveaux amis qu' il s'était fait dans l'avion! 6 heures d'attente a Rio ça cré des liens.
Pour commencer le séjour comme il se doit, petites empanadas et papa va se coucher dans son auberge de jeunesse!
Le temps des premières fotos aussi. Voici le serveur un peu fou mais très marrant d'un de mes endroits fétiche pour manger des empanadas.
(pour ceux à qui ça parlerait nous l'avons surnommé le "yakis argentin")

En raison du décalage horaire, lever aux aurores. Papa vient me chercher chez moi et c'est parti pour les visites.

La façade de ma maison, parce que je ne vous l'avez jamais montrée.



S'en suit un petit tour dans San telmo qui nous mène jusqu' à ...



"Plaza de mayo ". Lieu de regroupement de toute les contestations, anciens combattants des malouines, association de "grands mères de la place de mai" ( qui recherchent leurs descendances disparues lors de temps plus obscurs de l'histoire de l'Argentine), étudiants ou ouvriers revendiquant leurs droits. Tous ça a lieu ici car de l'autre côté de la place il y a la maison du gouvernement ou ...




"casa rosada".
Ensuite nous remontant l'avenida de mayo, pour traverser la très large avenue de 9 de Julio (plus de 10 voies).


Pour finir en douceur cette petite promenade, un petit café dans le célèbre "café Tortoni". Borges et d'autres auteurs de renom y aurait trouvé inspiration.

Nous finissons cette première journée par un bon repas au Desnivel, une de mes "parilla" favorite.

Les jours suivant nous continuons les visites avec entre autre une journée a Colonia, en Uruguay, mais cela fera l'objet d'un autre article. Ce que je veux vous raconter maintenant c'est le repas d'hier. En raison de la pluie nous sommes allés nous refugier dans un resto de la place dorego, à la pergola. Deux danseurs de tango nous y attendaient! Mon papa qui n'a pas que de la gueule ne s'est pas degonflé et a fait ses premiers pas de Tango sous le regard admiratif de tous les clients. Pour ma part carrément la honte! (faut dire je connaissais les serveurs!)

(admirez la technique tout de même!)

Je vous laisse sur ces magnifiques photos, la suite plus tard, nous partons manger nos empanadas du soir!