mercredi 21 avril 2010

Une fleur métallique

Samedi dernier profitant d'une trêve ensoleillée dans ces derniers jours pluvieux nous sommes allées à la rencontre de Buenos Aires.

Comme je tente de vous le montrer tout au long de ce blog la capitale Argentine réserve à chaque "esquinas" un trésor. Il ne brille pas, il n'est pas majestueux, ni grandiloquent, mais en le regardant de plus près on peut y trouver un moment de poésie, une beauté toute simple enfouie sous les traces du temps, ou alors un côté sauvagement ironique.
Les yeux que je porte sur Buenos Aires ne cessent de changer mais restent toujours enchantés par tant de bizarreries. Chaque voyage en bus, surtout si je suis assise, car l'exercice s'avère difficile la tête écrasée sous l'aisselle de la personne d'en face, est pour moi une "chasse aux trésors" d'un nouveau genre.
Prenant le même chemin tous les jours j'essaie alors de dénicher le petit détail qui m'aurait échappé et je vous assure que je reviens toujours avec mon "panier à souvenirs" un peu plus plein.

En parcourant Buenos Aires pour la faire visiter à ma maman et ma sœur j'ai pu approcher de plus près des petits bouts de cette immense ville. Et il faut prendre cela au sens premier, car je l'avais déjà vu en carte postal, mais aussi de loin du haut d'un pont, mais jamais je n'avais été sous cette fleur métallique.
A récoleta sur la place Venezuela un petit panneau explique que cette grande fleur s'ouvre au levé du soleil et se ferme quand il se couche, une fleur métallique mécanique de surcroît.
Mais le meilleur c'est que cette fleur a été construite en l'honneur de toutes les fleurs du monde dit le petit panneau en conclusion! Alors ça, ça me plait, moi que l'on appelle fleur des fois ici!

Alors voilà ma petite fleur de sœur et moi devant cette curiosité "portégnène".

vendredi 16 avril 2010

un Taxis pas très reveillé

Elise et Maman sont avec moi à Buenos Aires, nous partageons ma petite chambre, une dans le lit deux par terre! Maman n'arrive toujours pas à retracer la généalogie de la maison! Mais voila un petit texte qu' elle a écrit racontant notre aventure du matin!

Dure la vie de taxi à Buenos Aires.

5 heures du matin à Buenos Aires à la recherche d'un taxi pour aller à l'aéroport.
La petite lumière rouge nous indique que le taxi stationné près de la maison de Flo est libre.
Mais personne dans la rue déserte... Nous demandons à deux balayeurs de feuilles ( et oui c'est l'automne ici) s'ils savent où se cache le chauffeur. Ils l' ignorent mais nous recommandent un gros monsieur qui dort dans sa voiture. Il s'agit d'un "remise", une sorte de taxi privé.
Après quelques étirements il démarre sa voiture et en 15minutes nous voila à l'aéroport.
Elise qui a volé au dessus du nuage volcanique venant d'Islande arrive. Le chauffeur gentiment assoupi nous attendait.
Et c'est là que cela se complique quand au premier démarrage en côte la voiture recule et que nous apercevons notre chauffeur tête baissée laissant échapper quelques ronflements, INCROYABLE il dort, Flo l'encourage d'un "Vamos"!
Ouf, nous voilà reparti avec quelques sueurs froides. A chaque feu rouge Flo de crier VAMOS pour réveiller notre chauffeur.
Nous sommes finalement arrivées et avons pris un petit déjeuner typique au "beau bar", "el hipopotamo" avant que Flo s'en aille pour la fac!

dimanche 11 avril 2010

Etre une fille en Argentine

N' importe quelle fille vous le dira l'argentin est fort , très très fort, lorsqu'il s'agit de "vieille drague de macho faussement romantique".

En marchant dans la rue on ne peut échapper aux "hermosa, linda, corazon"; à traduire par "charmante, jolie, mon coeur", aux clins d'œil charmeurs et aussi aux traditionnels sifflements!
Surprenant au début on y fait même plus attention à la longue, cela fait parti du décors, du folklore je dirais même.

Après avoir longuement, avec mes compatriotes toutes aussi surprises par cette outrance de drague vieux jeu; débattues nous en avons conclu qu'il s'agissait du jeu préféré des argentins, leur passe temps, leur passion.
Pour les plus discrets il reste la galanterie, comme laisser passer les femmes dans la file du bus, ouvrir la porte, choses qui ne sont pas toujours désagréables mais néanmoins déconcertantes.

Formés dès le plus jeune âge ils ne prennent jamais de retraite. Qu' ils aient des boutons d'acnés, qu'ils boitent, qu'ils aient une canne, ils se lancent dans des envolées lyriques toutes aussi drôles les unes que les autres, parfois même attendrissantes!
Alors comme je suis sûre que vous vous imaginez pas l'ampleur, je vais vous fait une petite liste de phrases entendues dans la rue ou récoltées auprès de mes amies.
La liste n' est pas exhaustive car l'argentin déborde d' imagination.

Je vous laisse commenter ou compléter ces "tirades argentines"
Promis pas de trucage!

- avez vous vu un château dans le coin ?
-heu.. nan, nan...
-et bien d'où sorte ces deux princesses?

- Tu as fait tombé quelque chose
-quoi??
- tes ailes mon ange

- Tu as fait tombé un papier
-heu.. nan
- si l'emballage du bonbon que tu es!

-Marche à l'ombre tu va fondre "bonbon"

-tu t'appelles comment?
-heu.. florine,
-?
- Flore si tu préfères (= fleur)
-ha, ho quelque chose est tombé
-quoi?
- un pétale jolie fleur

- Hen... (mine d'extrême surprise) Tu es la plus belle fille que je n'ai jamais vu!

-Ca va?
-Heu oui...
-Tu ne t' ai pas fait mal en tombant du ciel mon ange?

samedi 3 avril 2010

balade dans les quartiers nord

Aujourd'hui pas de textes mais quelques clichés.
Visitant la ville avec Philippe et Christine qui sont en vacances en Argentine je découvre ou redécouvre les charmes de Buenos Aires, voici quelques morceaux de la journée.

La surprise du jour c'est cette librairie chaudement installée dans un ancien théâtre. Des montagnes de livres et des petites tables pour les feuilleter et prendre un café. (santa fé 1800)




Simplement profiter ( féria de recoleta )


Féria, bohème balade.
( féria de recoleta)



(liseuse de cartes)



Anarchie au cimetière de recoleta.