lundi 9 juillet 2012

Des ascenseurs et des escaliers

Valparaiso a de nombreux atouts qui la rende si charmante. Et l'un de ses points forts c'est sa physionomie, ses formes et ses courbes. Car comme vous l'avez compris maintenant la ville est composée de plusieurs collines, toutes regardant la mer. Chacune a son nom, et  à chacune sa classe social et ses couleurs. En contre bas de celles ci, se trouve le quartier appelé "le plan" : le centre ville. Plus d'agitation, des marchands ambulants, des costards, des cireurs de chaussures, des manifs et des commerces qui ferment leurs rideaux de fer quand les plus révoltés décident de rompre les vitres pour démontrer leur colère. Mais ça c'est une autre histoire que je vous raconterai plus tard.  

Alors pour aller du "plan" aux collines il faut s'armer d' une bonne paire de mollets. Et il existe plusieurs solutions pour entreprendre l'ascension. On peut par exemple prendre les routes, celles des voitures. Ou alors s'engouffrer dans l'un des "passages". Plus ou moins sombres, avec plus ou moins de tags, ils coupent en ligne droite la colline. Et au creux de ces passages, des ribambelles d'escaliers y trouvent refuge. A partir de la première marche le rythme de la marche se ralenti, on regarde la dernière avec envie, puis ses pieds. On sourit quand l'on croise un passant et on détourne le regard des deux amoureux qui ont fait escale ici. On respire l'odeur des fumeurs de joints postés dans un coin et on évite de riper dans un trou laissé par le temps. Arrivé en haut on se retourne pour regarder le panorama sur la baie.


Mais pour prendre de la hauteur il y aussi les "ascenseurs". Et ce sont là l'une des particularités de Valparaiso. Plus que des ascenseurs ce sont des petite cabines, en bois ou en taule, qui  grimpent plus d'une centaine de mètre sur un rail souvent rouillé. Au XX eme siècle on en comptait près d'une trentaine. Aujourd'hui ils ne sont plus que 15 et encore ils ne fonctionnent pas tous. En 2003 ils on été classés Patrimoine Mondial de l'Humanité par l'UNESCO. Avec ces funiculaires, en moins d'une minute et contre 300 pesos (pas de panique cela fait environ 50 centimes d'euros) on quitte le brouhaha du centre pour la quiétude des collines. 






Autre curiosité croisée en chemin.
Je ne les avais pas encore remarqués, pas très rassurants, mais partout dans la ville, près de l'eau, des panneaux indiquent des "voies d'évacuation" en cas de Tsunami. Cela veut dire quoi, courir dans les escaliers plus vite que la vague ? Dans ce cas là il me faut encore de l'entrainement... 






1 commentaire:

  1. papy vient de lire ton blog il est seduit par ton talent de journaliste.Je pense qu 'il va acheter un billet pour venir te voir!!!
    gros bisous

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