dimanche 10 janvier 2010

un "puma bus" pas si rapide

Le premier message de Bolivie sera une jolie petite histoire de bus.
(je ne trouve toujours pas les accents sur ces claviers)

Cela a commence lorsque comme une bonne Française j arrive au terminal de bus deux heures avant comme indique sur le billet, or ça ne sert a rien surtout qu' a 17 heures, heure prevue pour le depart, toujours pas de bus a l horizon. Une demi heure apres, un mec de la compagnie se pointe, c est alors qu en un battement de cil un file obeissante se forme devant un bus qui reste toujours imaginaire. (les files d' attente specialites du continent on dirait) Le mec nous dit de patienter encore un peu, que le bus va arriver, cependant ce n est qu a 19 heures qu un bus pointe le bout de son nez et a notre surprise ce n est pas celui de la compagnie car ce dernier, nous annonce t on, est reste coince a la frontiere bolivienne la nuit derniere.

Les esprits s echauffent, et pour cause j apprends au passage que certains attendaient depuis plus de douze heures, le bus du matin ayant ete annule pour la meme raison.
C est donc dans une joyeuse pagaille que tout le monde monte dans le bus, des cris, des soupires, des menaces, il y a meme le mec du syndicat et les filcs qui se pointent. Mais finalement on part.

Pour precisions, ce bus etait cense nous amener jusqu en Bolivie, et meme pour certains, jusqu au Perou (plus de trois jours de voyage). Il devait comprendre toutes les commoditees, repas, toilettes, sieges tres inclinables, tv...
Mais les deceptions commencent quand a 23 heures toujours pas l ombre d un repas. Vous inquietez pas moi je mange mes "provisions au cas ou", sous l oeil jaloux de mon voisin. Lot de consolation des litres de coca, et un paquet de chips au petit dej.

Une nuit se passe puis une journee, on arrive a la frontiere, enfin, apres avoir traverse des paysages a couper le souffle de part la beaute et l altitude qui se fait sentir. (s improvise alors une distribution de feuilles de coca)

A la frontiere c est le choc pour moi, le depaysement, pleins de femmes drapees d une montagne de jupes et de grands chapeaux, trimbalant leurs gamins dans le dos a l aide de jolis tissus colores, de la musique dans tout les sens, et une odeur si particuliere, tres peu de touristes.
Mais le plus drole de ce moment la, c est quand le chauffeur nous annonce que lui, et donc son bus, s arretent ici. Je ne vous raconte pas le scandale chez mes compagnons de voyage.

Mais pas de panique un bus bolivien etait la pour nous sauver, on ne savait cependant pas encore a quoi s attendre. N oubliez pas que pour certains ils leur restaient deux jours de voyage.
Donc, dans ce bus qui semble pas etre fabrique de la derniere pluie, pas de toilettes, pas a manger ni meme a boire, les sieges tres peu inclinables. Mais pour nous consoler pleins de mouches et une super odeur de ... encore non identifiee.
C est alors que tout le monde frise la crise de nerfs, et c est pour moi "qui ne suis pas si pressee" un spectacle tres drole. Faut mieux saisir le cote burlesque de la scene hein!

Une femme enceinte frole la fausse couche et se met a pleurer, un mec cri qu il est claustrophobe (auncune idee de comment ca s ecrit) et qu il ne peut pas rester dans ce bus, la meuf, copine des syndicats, scandent tout les textes de lois pour justifier que c est un scandale, une militante pacifiste egosille sa voix douce avec son refrain prefere "mais calmez vous"... Ajoutez a cela, que la femme du chauffeur et ses deux gosses refusent de ceder leurs places qu ils pretendent "reservees" alors qu il reste des passager debout.
Le chauffeur trouve donc la solution pour remettre du calme dans les rangs, il s en va ni plus ni moins, et nous laisse en plan. Tout le monde commence a baisser le ton et c est deux heure apres que commence la grande epopee des routes, si on peut appeler ca comme ca, boliviennes.Trous, caillasses, tunnels drolement trop etroit pour le bus, (imaginez la tete du claustro), secousses a s en cogner la tete (imaginez la femme enceinte)...

Bref finalement je suis arrivee a Potosi, quelque peu ivre et "deux de tens", a cause de l altitude.

10 commentaires:

  1. Wow ! ça c'est de l'épopée, dis-donc ! ^^
    J'espère que ça en valait le coup au moins. ;-)
    Bisous à notre petite expatriée en Argentine

    RépondreSupprimer
  2. Wow...ca c est du bus bolivien!!! j't'avais prevenu!!! Et alors cette vadrouille t emmène jusqu'a sucre pour ton stage??? Profite bien de ce magnifique pays...et de ces périlleux trajets!!hihihi!!!besos...nos vemos en BA cuando vuelves!

    RépondreSupprimer
  3. ba moi je veux un chapeau et des beaux tissus!!!
    Ta maman

    RépondreSupprimer
  4. quand on est routard c est normal
    par contre il faut raler un peu le service doit etre assure sinon c est a pied

    RépondreSupprimer
  5. Però anar a l'escola algunes vegades?

    RépondreSupprimer
  6. je ne sais pas quel est ce langage misterieu, mais je suppose que tu me demandes si je vais a l ecole, et bien oui, mais la c est les vacances hihi d ete...

    RépondreSupprimer
  7. C'est une "sublime" traduction par google, cousine !

    RépondreSupprimer
  8. HI hi c'est fou ca pardi! Quelle aventure mon amour! yahoo piiiiiraaaaatttte

    RépondreSupprimer
  9. bravo pour votre blog belle écriture et belles photos

    EN PLUS MON FILS EST EN ARGENTINE en ce moment ... ALORS

    RépondreSupprimer
  10. Je suis une gd-mère encore très indigne et très voyageuse' qui suis avec délice ttes vos péripéties.C'est un peu comme si je faisais les mêmes découvertes que vous .Continuez à nous enchanter.(j'ai découvert Buenos aires en décembre 2009,et j'ai été enchantée,j'y retournerai probablement) marie-agnès.

    RépondreSupprimer